LES CHEFS DU VILLAGE BOMBOKO, DÉPARTEMENT DE LA MÉMÉ, REÇUS AU MINFOF

• Date de Publication : 2025-04-03

Ce mercredi 2 avril 2025, la salle de conférences a servi de cadre à l’audience accordée par le Ministre des Forêts et de la Faune aux chefs traditionnels du village Bomboko, département de la Meme, région du Sud-Ouest. Ont pris part à cette audience, outre le représentant des populations dudit village, certains proches collaborateurs du Ministre.

L’audience sollicitée par les chefs avait pour but de porter à l’attention du Ministre un problème récurrent de conflit homme-faune, notamment les éléphants qui sévissent dans la zone concernée et ravagent les plantations des populations riveraines, les plongeant ainsi dans une situation de famine et de précarité.

De plus, les chefs ont tenu à dénoncer auprès du Ministre l’occupation illégale du parc par les populations. Leur objectif était de solliciter une intervention du gouvernement face à ces deux situations préoccupantes.

Après les avoir écoutés, le Ministre s’est félicité de cette démarche des chefs tout en rappelant que les conflits homme-faune constituent une problématique nationale.

Ensemble, les participants ont examiné les différentes mesures pouvant être mises en place pour contenir les attaques des éléphants. Il s’agit notamment de l’installation de clôtures de ruches, de barrières de poivre, de l’amplification de divers bruits pour éloigner les éléphants et, éventuellement, de la battue administrative. D’autres techniques existent, comme les barrières électriques, bien qu’elles soient très coûteuses.

Le Ministre a rappelé que, selon la loi en attente de son décret d’application, des dispositions prévoient un mécanisme de compensation en cas de dommages causés par les animaux.

Au fil des échanges, il a été constaté que, quelles que soient les solutions envisagées dans le cadre du Programme de Gestion Durable des Ressources Naturelles, les populations devraient jouer un rôle central. Toutefois, compte tenu du contexte sécuritaire ambiant, une solution concertée avec les autres administrations et les différents acteurs concernés devrait être privilégiée.