PARTICIPATION DU CAMEROUN À LA 20ème REUNION DES PARTIES (RdP20) DU PARTENARIAT POUR LES FORÊTS DU BASSIN DU CONGO (PFBC) À KINSHASA (RDC

• Date de Publication : 2024-06-06

Les travaux de la 20ème réunion des Etats parties (RdP20) au Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC) se sont déroulés du 03 au 05 juin 2024, à Kinshasa (République Démocratique du Congo). Le Cameroun était représenté par le Ministre des Forêts et de la Faune, Monsieur Jules Doret NDONGO.

Au cours de cette session, des partenaires aux profils variés ont dialogué et travaillé sur les principales questions internationales, régionales et nationales liées à la protection de la biodiversité, la gestion durable des écosystèmes forestiers du Bassin du Congo afin d’y apporter des solutions communes, novatrices intersectorielles et durables.

Le Cameroun qui a pris une part active à ces Assises, s’est appesanti spécifiquement sur les préoccupations liées au problème de l’accès à la finance à savoir que, le Bassin du Congo, principal régulateur du climat mondial, doit pouvoir bénéficier d’un accès privilégié au financement au prorata des efforts consentis dans la lutte contre les désordres climatiques.

Par ailleurs, le représentant du Cameroun a soumis au débat, la question des injustices de la finance climatique précisément l’inégal accès à ce dernier par les Etats du Bassin du Congo, en comparaison aux facilités d’accès au dit financement par les Etats du Bassin amazonien.

En outre, monsieur Jules Doret NDONGO a déploré la longueur des procédures et des conditionnalités d’accès au financement imposés aux Pays africains pourtant détenteurs des forêts. Il a également souligné la nécessité pour les Etats riverains, de parler d’une même voix sur la scène internationale pour des questions d’intérêt commun.

Le PFBC a été créé en 2002 et fédère aujourd’hui près de 126 partenaires groupés en 7 collèges œuvrant pour protection de la biodiversité, la gestion durable des écosystèmes forestiers du Bassin du Congo, la lutte contre les changements climatiques et la réduction de la pauvreté en Afrique centrale.