Une convention de service tripartite a été signé entre le Ministère du Tourisme et des Loisirs, le Ministère des Forêts et de la Faune et l’entreprise Africa Travel Management (ATM), avec pour objectif de stimuler l'écotourisme dans le Parc National de Campo Ma'an, dans la Région du Sud, et dans sa zone périphérique. Cette initiative devrait permettre d'utiliser l'écotourisme pour financer la conservation et améliorer le bien-être de la population locale.
Avant de signer l'accord, le Ministre des Forêts et de la Faune, qui a signé au nom de son département ministériel, a déclaré que la cérémonie était le fruit de plusieurs années d’échanges et de négociations en coulisse. Au regard de l'adoption de la Stratégie Nationale de Développement, SND 2020-2030 et compte tenu de la gestion des ressources fauniques, l’atteinte de certains objectifs à l’instar de l'intensification des activités dans le cadre de la protection de la flore et de la faune, notamment dans les aires protégées, devaient être le résultat de ces concertations. D'où la signature de la convention de service, à travers laquelle l'ATM sera responsable de la gestion des activités écotouristiques du Parc National de Campo Ma'an.
Pour sa part, le Ministre d'État, Ministre du Tourisme et des Loisirs, qui a signé au nom de son ministère, espère que la convention de service sera très bénéfique pour la population locale. Il a déclaré que cette convention provoquera un flux de touristes, ce qui fera augmenter les recettes.
L'honorable Joshua Osih a signé au nom de l’entreprise ATM. Quant à lui, la convention tripartite revitalisera, mettra en valeur et stimulera le potentiel de notre écotourisme.
La splendeur de ce qui ressemble à un site exotique couvre une centaine d'hectares. Il a été créé en 1932 dans le cadre d'un accord entre le Cameroun et la Compagnie forestière de Campo de l'époque. Il a fallu attendre l’année 2000 pour que l’aire protégée et la forêt protégée devienne l’actuel Parc National de Campo Ma'an, qui est la résultante de la compensation relative au dommage environnemental causé par l'oléoduc Tchad-Cameroun.
On y trouve une grande variété d’espèces de plantes et animaux. Il s’agit également de l'une des 33 zones identifiées au Cameroun où on y trouve plus de 300 espèces d'oiseaux.
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